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Héctor Mediavilla

Espagne

▪︎ Expositions Dapper

L’Art d’être un homme(15.10.09 au 11.07.10)

 

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▪︎ À propos

Né en 1970, Hector Mediavilla vit actuellement à Barcelone. Il utilise la photographie et la vidéo pour partager ses questionnements sur l’homme en tant que fait social, culturel et politique. Photographe, cinéaste et formateur, il dirige de nombreux projets axés sur la photographie participative.

Un des sujets de prédilection d’Héctor Mediavilla est son travail sur le phénomène de la S.A.P.E à Brazzaville pour lequel il a reçu de nombreux prix. En 2008, avec d’autres photographes indépendants, il fonde le collectif Pandora. Depuis quelques années, Héctor Mediavilla s’intéresse à la photographie participative dont sont issus les projets « Puc Fer un Milió de Coses » (Je peux faire un million de choses), réalisé avec des adultes en situation de handicap mental, et « Refugees Dreams » (Rêves de réfugiés) élaboré avec onze réfugiés et demandeurs d’asile.

Ses photographies sont régulièrement publiées dans la presse (Géo, Colors, Alternatives Internationales, XXI, Times ou New York Times…). Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux pays, du Guggenheim de Bilbao au High Museum of Art d’Atlanta, dans divers centres culturels en Espagne et en Amérique latine ou encore à l’Institut français de Kinshasa et Brazzaville. Elles font également partie de collections publiques et privées.

 

La SAPE

 

Dans les grandes villes africaines, des individus extrêmement créatifs ont su adapter les vêtements occidentaux à leur propre goût en allant parfois fort loin, comme le font les adeptes de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Ces dandys, qui cultivent raffinement et masculinité, ont développé un art de l’habillement et stimulé des modes qui rivalisent d’originalité à Brazzaville, Kinshasa, Douala et à Paris. Les vêtements et accessoires de marque sont à l’honneur : il y a quelques années on portait de préférence du Cerruti, Enrico Coveri, Marithé et François Girbaud accompagnés de chaussures Weston. Des émules de la Sape, dont les si populaires vedettes de la musique congolaise Papa Wemba ou Koffi Olomidé, ont fait vibrer dans leurs chansons cet univers très particulier.

Aujourd’hui de nouvelles griffes sont sollicitées et des Sapeurs – certains de renom – vendent dans leurs boutiques leurs propres créations. Mille «combines» se mettent en place pour être en mesure d’acquérir et d’enrichir une luxueuse garde-robe. Électricien, maçon, agent d’entretien, par exemple, vivant à Paris depuis des années achètent ainsi des voitures vouées à la casse qu’ils revendent dans leur pays d’origine.

Les artistes en «sapologie», mouvement récent, distinct de celui des Sapeurs et qui affirme son savoir en matière d’habillement, protègent leur territoire et constituent des groupes rivaux qui s’affrontent. La rue et le bar sont les théâtres où ces créateurs de mode trouvent leur meilleur public.

Héctor Mediavilla travaille la mise en scène en accentuant les contrastes entre un environnement où prédominent les murs vétustes aux peintures défraîchies et les hommes aux poses de mannequin; leurs vêtements onéreux sont harmonieusement assemblés et portés avec une élégance quelque peu figée.

Héctor Mediavilla

Espagne

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L’Art d’être un homme(15.10.09 au 11.07.10)

 

▪︎ Bibliographie dapper

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Né en 1970, Hector Mediavilla vit actuellement à Barcelone. Il utilise la photographie et la vidéo pour partager ses questionnements sur l’homme en tant que fait social, culturel et politique. Photographe, cinéaste et formateur, il dirige de nombreux projets axés sur la photographie participative.

Un des sujets de prédilection d’Héctor Mediavilla est son travail sur le phénomène de la S.A.P.E à Brazzaville pour lequel il a reçu de nombreux prix. En 2008, avec d’autres photographes indépendants, il fonde le collectif Pandora. Depuis quelques années, Héctor Mediavilla s’intéresse à la photographie participative dont sont issus les projets « Puc Fer un Milió de Coses » (Je peux faire un million de choses), réalisé avec des adultes en situation de handicap mental, et « Refugees Dreams » (Rêves de réfugiés) élaboré avec onze réfugiés et demandeurs d’asile.

Ses photographies sont régulièrement publiées dans la presse (Géo, Colors, Alternatives Internationales, XXI, Times ou New York Times…). Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux pays, du Guggenheim de Bilbao au High Museum of Art d’Atlanta, dans divers centres culturels en Espagne et en Amérique latine ou encore à l’Institut français de Kinshasa et Brazzaville. Elles font également partie de collections publiques et privées.

 

La SAPE

 

Dans les grandes villes africaines, des individus extrêmement créatifs ont su adapter les vêtements occidentaux à leur propre goût en allant parfois fort loin, comme le font les adeptes de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Ces dandys, qui cultivent raffinement et masculinité, ont développé un art de l’habillement et stimulé des modes qui rivalisent d’originalité à Brazzaville, Kinshasa, Douala et à Paris. Les vêtements et accessoires de marque sont à l’honneur : il y a quelques années on portait de préférence du Cerruti, Enrico Coveri, Marithé et François Girbaud accompagnés de chaussures Weston. Des émules de la Sape, dont les si populaires vedettes de la musique congolaise Papa Wemba ou Koffi Olomidé, ont fait vibrer dans leurs chansons cet univers très particulier.

Aujourd’hui de nouvelles griffes sont sollicitées et des Sapeurs – certains de renom – vendent dans leurs boutiques leurs propres créations. Mille «combines» se mettent en place pour être en mesure d’acquérir et d’enrichir une luxueuse garde-robe. Électricien, maçon, agent d’entretien, par exemple, vivant à Paris depuis des années achètent ainsi des voitures vouées à la casse qu’ils revendent dans leur pays d’origine.

Les artistes en «sapologie», mouvement récent, distinct de celui des Sapeurs et qui affirme son savoir en matière d’habillement, protègent leur territoire et constituent des groupes rivaux qui s’affrontent. La rue et le bar sont les théâtres où ces créateurs de mode trouvent leur meilleur public.

Héctor Mediavilla travaille la mise en scène en accentuant les contrastes entre un environnement où prédominent les murs vétustes aux peintures défraîchies et les hommes aux poses de mannequin; leurs vêtements onéreux sont harmonieusement assemblés et portés avec une élégance quelque peu figée.

En images

L'artiste avec la Fondation Dapper